J'ai récemment passé quelques jours dans une petite ville de Province où j'ai du consulter un médecin libéral.
J'attendais patiemment mon tour, entourée de personnes âgées et de parents qui se connaissaient tous, normal dans un petit patelin.
Le lieu était petit, la salle d'attente à proximité immédiate du bureau de la secrétaire et du cabinet de consultation.
Un microcosme.
Tout le monde parlait de la pluie et du beau temps, par dessus les palabres, les pleurs des enfants qui en avaient marre de squatter leur poussette et d'entendre leurs mamans parler de la gastro de l'aîné ou du futur bébé de Buckingham Palace.
Puis vint le moment fatidique.
Celui où la secrétaire reçoit un appel de l'hôpital du coin au sujet d'un patient, que je nommerais "René Padbol".
Au même moment, le médecin dit au revoir au patient qui quitte son cabinet et se retrouve donc disponible pour recevoir le transfert d'appel.
Sauf qu'il laisse la porte de son cabinet grande ouverte....
La secrétaire fait le transfert en hurlant, malgré la promiscuité, "c'est l'hôpital machin ! ils veulent des infos sur Mr Padbol !"
Silence dans la salle, les oreilles se tendent et les enfants se taisent.
La communication téléphonique commence ; l'hôpital à besoin de certains éléments du dossier médical de René.
Et là j'apprends plein de choses sur René, mais alors tellement de choses, que je sais exactement ce qu'il à comme pathologies depuis 10 ans.
La communication s'arrête, la valse des patients et les palabres reprennent.
Les patients présents étaient peut-être deja au courant de son état de santé, ce dont je doute vu l'attention particulière avec laquelle ils écoutaient, mais je peux me tromper.
René avait peut-être voulu garder pour lui ses problèmes (et pas des moindres...) et ne jamais en parler à son voisinage, son employeur, sa famille.
J'imagine qu'il faisait confiance à son médecin et à son devoir de réserve...
Aujourd'hui, je suis de retour dans l'anonymat de la jungle Parisienne, tous les patients qui m'ont croisée ce jour là m'ont deja oubliée.
Mais René, quand il sera de retour dans son patelin ?
Certains secrets ne tiennent qu'à un coup de fil et à une porte ouverte...
j'aime bcp la tonalité de l'article et c'est franchement pas pro -_-
RépondreSupprimerLaetita,
SupprimerJe te remercie pour ton commentaire.
Ce genre de comportement n'est pas pro du tout, j'espère que ce médecin ne laisse pas la porte ouverte à chaque fois qu'il reçoit un appel de ce genre...
Pas cool ;o(
RépondreSupprimerhé ben... super le toubib XD
RépondreSupprimerEt l'autre problème dans les petit village c'est que les rumeurs vont super méga vite et sont souvent déformée. Et ça c'est dur parfois!
Tu as raison concernant les déformations de rumeurs, ces gens là peuvent faire beaucoup de mal rien qu'en ouvrant leur bouche...
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