Un article un peu particulier aujourd'hui...
Caroline, qui tient le blog ParisianShoeGals à eu la géniale idée de proposer un atelier d'écriture créative, qui permet à tous ceux qui aiment écrire de relever des challenges littéraires.
Le principe de ce projet de club littéraire est simple, le plus difficile étant de trouver le temps et l'inspiration...
Une fois par mois, Caroline nous proposera un challenge d'écriture.
La forme du texte pourra être une fiction, une nouvelle, une prose.... qui devra avoir la taille d'une page word classique au maximum.
Les différentes participations seront publiées sur le blog Parisian Shoe Gals et lues par un jury qui en sélectionnera trois.
Les trois textes retenus seront ensuite soumis au vote des lecteurs sur le blog de Caroline.
Qu'y à-t-il à gagner ?
Un prix, peut-être, mais le plus important n'est-il pas de participer juste pour le plaisir ?
Si vous souhaitez participer à cet atelier, vous trouverez les infos détaillées et le règlement ici.
Challenge # 1
Vous devrez vous inspirer de la phrase qui suit, en l'interprétant de la façon qui vous conviendra.
Si cela peut vous aider, elle a été écrite dans un contexte totalement urbain donc très décalé.
Après c'est vous qui voyez, vous êtes seuls maîtres à bord.
Caroline, qui tient le blog ParisianShoeGals à eu la géniale idée de proposer un atelier d'écriture créative, qui permet à tous ceux qui aiment écrire de relever des challenges littéraires.
Le principe de ce projet de club littéraire est simple, le plus difficile étant de trouver le temps et l'inspiration...
Une fois par mois, Caroline nous proposera un challenge d'écriture.
La forme du texte pourra être une fiction, une nouvelle, une prose.... qui devra avoir la taille d'une page word classique au maximum.
Les différentes participations seront publiées sur le blog Parisian Shoe Gals et lues par un jury qui en sélectionnera trois.
Les trois textes retenus seront ensuite soumis au vote des lecteurs sur le blog de Caroline.
Qu'y à-t-il à gagner ?
Un prix, peut-être, mais le plus important n'est-il pas de participer juste pour le plaisir ?
Si vous souhaitez participer à cet atelier, vous trouverez les infos détaillées et le règlement ici.
Challenge # 1
Vous devrez vous inspirer de la phrase qui suit, en l'interprétant de la façon qui vous conviendra.
Si cela peut vous aider, elle a été écrite dans un contexte totalement urbain donc très décalé.
Après c'est vous qui voyez, vous êtes seuls maîtres à bord.
N'entends-tu pas monter l'appel de
la nuit, les cris des oiseaux de proie et la lune qui se lève alors qu'hurlent
les loups...
Pour le premier challenge, une liste de quinze
mots, expressions, locutions.
Comme c'est le tout début, vous aurez la possibilité d'enlever un des mots de la liste s'il vous posait trop de problèmes.
Comme c'est le tout début, vous aurez la possibilité d'enlever un des mots de la liste s'il vous posait trop de problèmes.
- écarlate
- humeur de verrat hépatique
- procrastination
- scie égoïne
- pédibus
- nonobstant
- cautèle
- caboulot
- Lacryma Christi
- des langueurs de chat
- gloser
- ésotérique
- cicérone Celui
qui sert de guide aux visiteurs d’une ville dun monument .... et
commente abondement son histoire avec faconde (a la maniere dun orateur
comme Ciceron)
Autres citations : Cicérone - Définition de Cicérone - Citation
Celui
qui sert de guide aux visiteurs d’une ville dun monument .... et
commente abondement son histoire avec faconde (a la maniere dun orateur
comme Ciceron)
Autres citations : Cicérone - Définition de Cicérone - Citation
- pérégrination
Voici ma participation
" Il fallait que je sorte...
Cette chambre minable, pleine de cafards aux murs moisis m'étouffait.
Qu'est-ce que j'étais venu foutre dans ce bled ?
Je n'aurais jamais dû répondre à cette petite annonce "recherche pour quelques mois homme bricoleur, nourri/logé/blanchi + petit salaire en échange de travaux dans une ferme"
Mes pérégrinations aux quatre coins du monde devaient bien s'arrêter un jour, j'étais à sec.
Tout l'héritage que j'avais reçu de mon père était parti en fumée.
Nonobstant la possibilité de reprendre l'entreprise familiale, j'avais décidé de tout plaquer.
Je ne voulais pas retourner dans cette ville où j'avais grandi et supporter de nouveau cette ambiance familiale où chaque membre ne fait que gloser sur tout un chacun à longueur de journée.
De toute façon ma tendance à la procrastination m'aurait attirée des ennuis à court terme.
Je pris donc, pédibus, la direction de la ville.
Le vieux qui me louait ma chambre m'avait parlé d'un caboulot, me détaillant tel un cicérone les soirées qu'il y avait passées en compagnie de filles de joie.
Après une heure de marche, j'arrivais devant ce cabaret et en franchissais la porte.
Le parquet en bois usé faisait un bruit de scie égoïne à chacun de mes pas.
Une virago m'accueillit à l'entrée avec une certaine cautèle.
Sa taille imposante et son humeur de verrat hépatique faillirent me faire rebrousser chemin, mais j'avais trop longtemps marché pour venir jusque là et j'avais soif.
J'écartais le rideau de velours écarlate, pour découvrir une salle vide.
Derrière le zinc, la barmaid s'approcha de moi, se déhanchant avec des langueurs de chat et me dit "Je vous attendais".
Sans chercher à comprendre je commandais un verre de Lacryma Christi, fort étonné de voir sur l'une des étagères une bouteille de ce vin que j'appréciais particulièrement.
La serveuse était très jolie et sa présence tranchait avec les lieux.
Elle me laissa boire quelques verres tout en m'observant, puis prit la parole et commença à me parler de mon passé, de mes voyages, de mes secrets.
Elle savait tout de moi.
Où diable donc étais-je tombé ?
Je ne croyais pas à tous ces trucs ésotériques, voyance et autres fantaisies, mais son regard brillant qui me fixait et me tétanisait m'empêchait de réagir et je l'écoutais, comme hypnotisé.
J'avais bu trop de vin et la tête me tournait, elle me proposa d'aller m'allonger sur une banquette en attendant le lever du jour, chose que je fis, bien que méfiant, mais mon état ne me permettait pas de résister et la nuit était deja bien avancée.
Le jour se leva, j'étais dans ma chambre.
Comment étais-je rentré, quelqu'un m'avait-il raccompagné ?
Les brumes de mon cerveau étaient opaques, mon dernier souvenir était le contact de la banquette où je m'étais écroulé.
Un détail retenu mon attention, sur la table de chevet il y avait une enveloppe.
Je l'ouvris, elle contenait un billet de train en aller simple pour Prague et une adresse écrite à la main au dos d'une carte à jouer.
Je retournais la carte, elle provenait d'un Tarot de Marseille, l'Arcane X, La Roue de Fortune.
C'était sûrement un signe, mais de qui ?
Je repensais soudainement à cette femme derrière le bar.
Sans réfléchir, je fis mon sac et parti en direction de la gare.
Je ne savais pas ce qui m'attendais, peut-être était-ce un piège, mais la perspective d'aller vers l'inconnu était plus forte que tout.
Il fallait que je parte... "
Voici ma participation
" Il fallait que je sorte...
Cette chambre minable, pleine de cafards aux murs moisis m'étouffait.
Qu'est-ce que j'étais venu foutre dans ce bled ?
Je n'aurais jamais dû répondre à cette petite annonce "recherche pour quelques mois homme bricoleur, nourri/logé/blanchi + petit salaire en échange de travaux dans une ferme"
Mes pérégrinations aux quatre coins du monde devaient bien s'arrêter un jour, j'étais à sec.
Tout l'héritage que j'avais reçu de mon père était parti en fumée.
Nonobstant la possibilité de reprendre l'entreprise familiale, j'avais décidé de tout plaquer.
Je ne voulais pas retourner dans cette ville où j'avais grandi et supporter de nouveau cette ambiance familiale où chaque membre ne fait que gloser sur tout un chacun à longueur de journée.
De toute façon ma tendance à la procrastination m'aurait attirée des ennuis à court terme.
Je pris donc, pédibus, la direction de la ville.
Le vieux qui me louait ma chambre m'avait parlé d'un caboulot, me détaillant tel un cicérone les soirées qu'il y avait passées en compagnie de filles de joie.
Après une heure de marche, j'arrivais devant ce cabaret et en franchissais la porte.
Le parquet en bois usé faisait un bruit de scie égoïne à chacun de mes pas.
Une virago m'accueillit à l'entrée avec une certaine cautèle.
Sa taille imposante et son humeur de verrat hépatique faillirent me faire rebrousser chemin, mais j'avais trop longtemps marché pour venir jusque là et j'avais soif.
J'écartais le rideau de velours écarlate, pour découvrir une salle vide.
Derrière le zinc, la barmaid s'approcha de moi, se déhanchant avec des langueurs de chat et me dit "Je vous attendais".
Sans chercher à comprendre je commandais un verre de Lacryma Christi, fort étonné de voir sur l'une des étagères une bouteille de ce vin que j'appréciais particulièrement.
La serveuse était très jolie et sa présence tranchait avec les lieux.
Elle me laissa boire quelques verres tout en m'observant, puis prit la parole et commença à me parler de mon passé, de mes voyages, de mes secrets.
Elle savait tout de moi.
Où diable donc étais-je tombé ?
Je ne croyais pas à tous ces trucs ésotériques, voyance et autres fantaisies, mais son regard brillant qui me fixait et me tétanisait m'empêchait de réagir et je l'écoutais, comme hypnotisé.
J'avais bu trop de vin et la tête me tournait, elle me proposa d'aller m'allonger sur une banquette en attendant le lever du jour, chose que je fis, bien que méfiant, mais mon état ne me permettait pas de résister et la nuit était deja bien avancée.
Le jour se leva, j'étais dans ma chambre.
Comment étais-je rentré, quelqu'un m'avait-il raccompagné ?
Les brumes de mon cerveau étaient opaques, mon dernier souvenir était le contact de la banquette où je m'étais écroulé.
Un détail retenu mon attention, sur la table de chevet il y avait une enveloppe.
Je l'ouvris, elle contenait un billet de train en aller simple pour Prague et une adresse écrite à la main au dos d'une carte à jouer.
Je retournais la carte, elle provenait d'un Tarot de Marseille, l'Arcane X, La Roue de Fortune.
C'était sûrement un signe, mais de qui ?
Je repensais soudainement à cette femme derrière le bar.
Sans réfléchir, je fis mon sac et parti en direction de la gare.
Je ne savais pas ce qui m'attendais, peut-être était-ce un piège, mais la perspective d'aller vers l'inconnu était plus forte que tout.
Il fallait que je parte... "
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